La réflexion contemporaine sur le travail se caractérise par l'oubli de deux de ses traits les plus fondamentaux :
- Avant d’être le travail de quelque individu que ce soit, c’est un attribut propre à l’espèce humaine. Son caractère communautaire et anthropologique est premier ;
- Il est le rapport qu’entretiennent les hommes avec la nature et non pas seulement un rapport entre eux.
C’est grâce à lui que nous avons pu occuper progressivement tous les biotopes de la planète jusqu’à marquer aujourd’hui de notre lourde empreinte tous ses paysages et ses lieux de vie végétale et animale.
Ce blogue est une invitation à une réflexion sur le travail qui sorte des sentiers battus et retrouve ces sens perdus. Aussi propose t’il de :
- réinscrire la réflexion dans la longue durée de l’espèce humaine et non pas seulement dans la courte histoire de sa forme actuelle qu’est le travail productiviste
- ouvrir les échanges à toutes les disciplines de l’esprit : aux sciences humaines (philosophie, art, histoire, paléontologie, anthropologie, économie, sociologie…) aussi bien qu’à celles de la nature (biologie, agronomie, climatologie, écologie…).
Aujourd'hui, notre civilisation du travail, devenue planétaire, bouleverse les équilibres naturels et met en péril les formes de vie actuelles sur lesquelles la nôtre est greffée. Nul ne peut dire si, quand, ni comment on en sortira. Seul peut-être le premier pas dans cette direction est-il vraiment clair : il consisterait à ôter nos œillères, à reprendre la main sur une conception du travail sociale et écologique qui prenne du recul et de la hauteur, pour agir.
C'est à s'engager sur ce chemin qu'invite ce bloc-notes.
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